« D’Héloïse, on ne saura rien, ou presque, si ce n’est qu’elle a l’Italie – ou la Corse – dans le sang et un Espagnol dans la peau. Un « Luis » dont on ne saura pas s’il existe vraiment au foot le samedi, s’il a ou pas un cheval blanc. On ne saura pas si Héloïse est vraiment aussi gourde et maladroite qu’elle l’affirme ; si elle a vraiment tenté d’embarquer son béguin ibérique à Venise ; on ne saura pas si elle est, au final, seulement sortie de cette chambre où, « rangée » au soleil, elle ne pourrait, au bout du compte, que fantasmer… – […] On ne sait même pas si sa maman, sa seule confidente, est bien à ses côtés, à l’écouter. On ne sait pas, mais on entend tout […]. La petite magie de ce texte si ardemment mis en langue réside dans cette justesse même, cette transcription si fidèle de ce que peut être l’obsession du soliloque, l’errance du fantasme, les débordements de la frustration. »
Résumé issu de l'article « Le lot d’Héloïse », de Denis Bonneville, La Marseillaise, 8 avril 2009.
40 minutes
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