éditions Théâtrales Jeunesse

Hubert au miroir

de Dominique Richard

Carnet artistique et pédagogique

Cet exercice se fait en quatre étapes :

 Les élèves sont répartis en îlots de quatre élèves au maximum. Chacun des groupes se voit attribué un monologue ou une tirade, extraits de la pièce parmi lesquels « Miroir » (p. 29-30), « Ombre » (p. 51), « Question » (p. 43), « Nuit noire » (p. 13), « Lever du soleil » (p. 25), « Soir » (p. 55) et « Nuit étoilée » (p. 90), ou l’une des tirades de l’entraîneur de football.

 Les élèves doivent lire une première fois la scène à voix basse et répondre à la question suivante : « quelle est la principale émotion du personnage qui parle dans cette scène ? » Ils doivent justifier leur réponse en s’appuyant sur des procédés ou citations précises de la scène. L’on peut proposer une liste d’émotion dans laquelle ils peuvent piocher ou alors les laisser en autonomie totale.

 Une fois qu’ils ont déterminé l’émotion du personnage, les élèves peuvent commencer à préparer la lecture à voix haute de la pièce. La seule consigne qui est donnée, c’est qu’il doit y avoir une progression dans l’intensité de l’émotion de lecture. Ainsi, si les élèves travaillent sur la réplique de l’entraîneur de football et qu’ils ont choisi comme émotion la joie, le premier lecteur devra lire en manifestant une joie modérée alors que le quatrième élève devra lire en manifestant un grand enthousiasme !

 Les élèves de chaque groupe doivent lire à haute voix et devant la classe le monologue ou la tirade qu’ils ont travaillé·e.

 Enfin, il peut s’ensuivre une discussion avec l’ensemble de la classe pour savoir s’ils ont reconnu l’émotion choisie par le groupe lecteur, s’ils sont d’accord avec ce choix d’émotion, s’ils estiment que, si l’on devait jouer cette pièce, il vaudrait mieux manifester une émotion de niveau 1, 2, 3 ou 4 etc.

Cet exercice a non seulement pour but d’exercer les élèves à la lecture à voix haute et expressive, mais il permet aussi de sensibiliser les élèves aux différents « niveaux » d’émotion possibles au sein d’une même réplique. Cela peut les conduire à avoir un jeu plus nuancé lors d’une éventuelle mise en espace de la pièce mais aussi à parfaire leur compréhension générale de la scène étudiée voire de la pièce dans sa globalité.