éditions Théâtrales Jeunesse

Le bruit des os qui craquent

de Suzanne Lebeau

Carnet artistique et pédagogique

Que ce soit en cours de Français ou en Éducation physique et sportive (entrant dans le champ d’apprentissage complémentaire : S’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique) une exploration de ce texte peut donner lieu à du théâtre-image (on peut trouver une définition et des modes d’applications dans l’ouvrage « Coups de théâtre en classe entière au collège et au lycée » cité dans la bibliographie de la note d’intention).

  • Faire des groupes de 6 élèves environ, donner 10 minutes de préparation autonome pour présenter ensuite devant les autres dans l’espace de jeu définit dans la classe (le gymnase…) un tableau vivant fixe et muet, mettant en jeu le corps dans l’espace, en portant une grande attention à la posture, au regard et à l’expression de chacun.
    Chaque groupe devra à son tour, venir prendre place dans l’espace de jeu (sans que les « joueurs » ne communiquent entre eux, les décisions devant être prises lors de la phase de préparation) et au « top » de l’enseignant, se fixer dans l’image. Bien sûr, le retour argumenté des élèves spectateurs et cadré par l’enseignant sur la production d’un groupe est toujours bénéfique.
  • On peut entrer de manière sensible et symbolique dans le texte en fabriquant par exemple : L’image de l’obéissance à la violence.
  • Plus complexe une image ayant pour sujet l’extrait de la p. 19 :

    « Je veux dire à ceux qui font la guerre
    que si le fusil tue le corps de celui qui a peur,
    il tue aussi l’âme de celui qui le porte. »

  • D’autres images à partir de rapports entre personnages, de situations, d’émotions contenues dans le texte sont à explorer.

L’intérêt du théâtre-image ici, sera de travailler à la représentation de la violence, à l’expression de sentiments grâce à la force de l’image symbolique en apprenant à se décaler d’un réalisme premier.