éditions Théâtrales Jeunesse

Mersa Alam

de Henri Bornstein

Carnet artistique et pédagogique

C. Mise en jeu

Objectif : découvrir le travail du metteur en scène et élaborer un projet de mise en jeu d’un fragment.
La pièce présente un moment capital de la vie de la jeune fille : cette dernière révèle par la parole, véritable logorrhée, la violence dans laquelle elle vit depuis le remariage de sa mère. Une fois ce quotidien verbalisé, la jeune fille, apaisée, renaît.

Au préalable, il est intéressant de mener une réflexion avec les élèves avant de les lancer dans la recherche d’idées de mise en jeu. Lister toutes les difficultés que le texte présente pour le passage à la scène.

  • Le texte ne comportant aucune didascalie, quel sera le contexte, la situation de cette prise de parole ? Quel espace de jeu accorder à la prise de parole de la jeune fille ? Comment faire surgir le souvenir ? Comment passer, dans cet espace, du présent au passé ou encore se projeter dans le futur ?
  • Le texte est un monologue : comment mettre en scène cette parole avec toute la classe ?
  • Comment représenter la violence ? Comment représenter la dégradation de l’état de la jeune fille ?

Les élèves se répartissent par groupes et chaque groupe prendra en charge un fragment du texte. Au sein de chaque groupe, les élèves se répartiront les rôles précis : comédien et metteur en scène.
Chaque proposition de mise en scène pourra être observée et améliorée à partir des impressions et remarques des autres groupes. On pourra également vérifier si les critères de mise en voix, de mise en espace sont respectés.

Plusieurs extraits peuvent être abordés :

  • Page 5, la première réplique de la jeune fille.
  • Page 5, 6, 7, le portrait du beau-père et les réflexions de la jeune fille.
  • Page 13, 14, 15, la bagarre mémorable.
  • Page 16, 17, 18, 19, la vengeance de la jeune fille.
  • Page 30, 31, l’apparition de la jeune fille noire
  • Page 50, 51, la lettre de la sœur.
  • Page 52, 53, la révélation du drame.

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