éditions Théâtrales Jeunesse

Objectif  : Tout au long de la pièce, Jens Raschke utilise la choralité. Un extrait vers la fin de la pièce en est un bon exemple : lorsque l’ours a disparu et que les visiteurs du zoo se rendent compte qu’il n’est plus là (scène 15 : « Bouchon de fourrure » p. 68). L’objectif ici est de découvrir la structure chorale dans le texte.

Bouchon de fourrure : extrait scène 15 pp. 68-70 ou toute la scène
Le chœur est un élément caractéristique de la tragédie grecque, par exemple dans des pièces d’Eschyle (L’Orestie), de Sophocle (Antigone) et d’Euripide (Médée). On pourrait à cette occasion initier les élèves à cet élément de l’histoire du théâtre, ses caractéristiques : fonction par rapport aux personnages, par rapport au public grec ; type de jeu adressé au public…. Cette scène qui est le récit tragique du sacrifice de l’ours se prêtera, particulièrement bien, à cette expression chorale et à ce rapprochement. Elle permettra, de plus, que les enfants tous ensemble ressentent et donnent à entendre le sacrifice de l’ours.

 On répartira le texte sur 4 ou 8 narrateur·rices comme précédemment.
 On demandera aux élèves de se grouper serrés (veiller à ce que les plus petits soient devant) et de lire en pensant qu’ils racontent l’histoire, de manière à ce que les répliques s’enchaînent comme si le récit était fait par un·e seul·e narrateur·rice, que le rythme soit de plus en plus rapide et qu’une tension commune puisse être créée.
 Là où il est écrit TOUS, tous·tes les narrateur·rices doivent parler ensemble « comme un chœur ».
 Observez comment la force et l’expression de la scène augmentent. Il faut donner l’impression que ce ne sont pas seulement 4 ou 8 personnes qui cherchent l’ours, mais qu’elles sont très nombreuses.

Vous pouvez bien sûr répartir le texte entre 10 acteur·rices ou plus, mais veillez à ne pas perdre le rythme et le dynamisme. Tout le monde doit toujours rester dans l’action.