éditions Théâtrales Jeunesse

L’Abeille

de Matt Hartley

Carnet artistique et pédagogique

Influences artistiques

Qui sont vos auteurs et dramaturges préférés ?

Arthur Miller, Simon Stephens, Martin McDonagh, James Graham, Caryl Churchill, Jez Butterworth, Alan Ayckbourn, Ibsen, Chekhov, Ian McEwan, F. Scott Fitzgerald, Hunter S. Thompson, J.-D. Salinger, Jake Arnott.

Vos héros et héroïnes de fictions préférés ?
Willy Loman dans Mort d’un commis-voyageur, Laura dans La Ménagerie de verre.

Quelle musique écoutez-vous ?
Des sons vraiment éclectiques. Plus jeune je passais mes nuits dans des clubs à jouer de la house music. Mais je suis au fond un fan du rock indé.

Quelle musique écoutiez-vous quand vous avez écrit cette pièce ? Ou travaillez-vous dans le silence ?
La musique est importante pour moi quand j’écris. L’album Coles Corner de Richard Hawley fait partie intégrante du paysage sonore de L’Abeille.

Vos peintres préférés, plasticiens / œuvres picturales ?
Lowry, Mackenzie Thorpe, Edvard Munch.

Qu’est-ce que vous appréciez sur scène ou à l’écran ?
Les reprises audacieuses des grands classiques, les nouvelles écritures sincères et passionnées.

Quelles œuvres ont eu une grande influence sur votre vie ?
Ils étaient tous mes fils d’Arthur Miller m’a laissé bouche bée, Mojo de Jez Butterworth m’a appris que le théâtre pouvait être cool, le film La Vie des autres a prouvé que l’art a la capacité de transformer des vies.

Contexte d’écriture

L’endroit où vous avez l’habitude d’écrire ?
La plupart du temps j’écris à mon bureau dans ma chambre, chez moi. Toutefois, je passe régulièrement mon temps à écrire au pub du coin ou dans un bureau que j’utilise parfois en ville. J’aime sortir et me promener, l’écriture peut être solitaire, alors c’est sympa d’interagir avec des gens.

L’endroit où vous avez écrit cette pièce en particulier ?
J’ai écrit cette pièce dans le cabanon du jardin de mes parents d’où je voyais un paysage de champs et de collines.

Les objets qui vous entouraient à ce moment ?
Beaucoup de tasses à café, sinon c’était une toile blanche.

Sur quel support écrivez-vous (papier, ordinateur…) ?
J’écris toujours un premier jet sur ordinateur. Ensuite, je fais des annotations sur une copie imprimée et je reviens rédiger sur l’ordinateur. Avant de commencer, j’ai aussi l’habitude de résumer des scènes, de compiler les biographies des personnages et de dessiner des images clés qui me serviront de référence plus tard au moment de l’écriture.

Quand écrivez-vous ? À quel moment de la journée ?
J’ai commencé à écrire la nuit parce que j’avais un emploi à temps complet ; maintenant j’essaie d’écrire de nouveaux textes la journée et de les retravailler la nuit.

Inspiration, secrets, Pensées

Vos passe-temps préférés ?
Je suis un fan de sport. Je passe mon temps libre à en regarder ou à jouer au football, au tennis, au cricket et à faire du vélo.

Quels sont les objets dont vous ne vous séparerez jamais ?
J’ai quelques tableaux dont j’ai hérité ou qui m’ont été offerts à l’occasion d’anniversaires, ils seront toujours accrochés chez moi. Un ballon de foot signé par l’équipe de Sheffield de la demi-finale de la Coupe d’Angleterre trône fièrement sur mon étagère.

Qu’aimeriez-vous pour l’avenir ?
J’ai passé beaucoup de temps à travailler pour arriver au point où je pourrais dire que je suis un auteur. Alors je vais rester fidèle à l’idée de l’auteur. J’aime bien ça.

Où aimeriez-vous vivre ?
C’est difficile d’imaginer vivre ailleurs qu’à Londres. C’est une ville incroyable, alors je serai fidèle à Londres mais dans une maison qui a un grand chêne dans le jardin. Si je n’y arrive pas, ce sera alors New York ou quelque part près de la mer.

Votre état d’esprit actuellement ?
Heureux mais ambitieux.

Entretien daté de l’année 2014, et traduit de l’anglais par Séverine Magois.