Au cours d’un échange collectif, on fera découvrir aux élèves

1. la personnification de la Terrre
2. la rupture de l’ordre habituel et naturel : la Terre ne tourne plus
3. l’emploi absolu du verbe tourner par rapport à des expressions comme tourner rond, tourner en rond, tourner autour de… Dès le début, on pourra questionner les élèves sur leurs représentations de la Terre (un des moteurs du travail sera le passage des représentations à une connaissance plus objective de la Terre)
4. la forme grammaticale du titre :
   groupe nominal + expansion du groupe nominal sous forme de proposition relative

On pourra proposer aux élèves de remplacer la proposition qualificative, « qui ne voulait plus tourner », par d’autres propositions qualificatives ou d’autres adjectifs qualificatifs établissant ainsi un paradigme de tous les qualificatifs qui pourraient se substituer à « qui ne voulait plus tourner », par exemple : La Terre rebelle, révoltée, désobéissante, qui était exaspérée… On discutera des variations et des nuances de sens.

Après avoir réfléchi sur l’aspect formel de ce titre, on abordera des hypothèses interprétatives :

• Pourquoi ? Imaginez des raisons pour lesquelles la Terre ne veut plus tourner.
• Imaginez les conséquences qui peuvent résulter de cet arrêt subit.

Selon les réponses, on cherchera comment définir cet acte posé par la Terre ; là encore le recours au vocabulaire peut être très utile.

Demander aux élèves, si, à leur avis, c’est un caprice, une lubie, une décision, une perturbation, une catastrophe…
Faire justifier le choix du mot retenu.

Le débat devrait permettre de poser la question de l’écologie et d’en donner une définition :

Écologie : nom féminin apparu en 1874, répandu en 1968, du grec « oikos » qui veut dire maison et « logie »

1. didact : Étude des milieux où vivent les êtres vivants ainsi que des rapports des êtres entre eux et avec le milieu.
2. courant : Mouvement visant à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de celui-ci. Depuis la fin des années 60, les préoccupations écologiques ont été le moteur de mouvements associatifs, politiques et idéologiques.