L’auteur fait aussi des suggestions quant à la scénographie.

Montage d’images ou de photos

Dans les didascalies p. 9, Françoise du Chaxel affirme le lien avec la réalité quotidienne : « Images de la Terre abîmée par les hommes, images de catastrophes naturelles ».

Cette collecte d’images et de photos à travers des journaux et des magazines peut faire l’objet d’un travail documentaire.
Comment les classer et en faire un montage pour un rétroprojecteur ou un vidéoprojecteur.
Quel sera la place de ce montage dans le spectacle : prologue et/ou épilogue ? ou va-t-il accompagner le texte joué à certains moments ?
La valeur dramaturgique de ce montage en ouverture, en conclusion ou en accompagnement sera discutée par les élèves.

Le passage de l’ombre à la lumière

Faire exister deux espaces :

• l’espace du soleil : comment concrétiser la lumière ? Les élèves feront des propositions avec les moyens dont ils disposent (allumer un projecteur, utiliser des lampes torches, du papier aluminium réfléchissant…)
  La lumière intense peut être liée à un phénomène d’éblouissement (porter des lunettes noires dans cet espace), à un phénomène de chaleur (choix de costumes : bermuda, robe d’été, maillot de bain…)
• l’espace de l’ombre sera plus triste, plus gris, pouvant aller jusqu’à la nuit noire. Comment se déplace-t-on dans le noir ? quand on est triste ou fatigué ? reconnaît-on bien les gens dans la pénombre ?

Proposition d’exercice d’improvisation préalable à la mise en scène Délimiter l’espace en deux zones, celle de l’ombre et du soleil.
Sans aucun accessoire et par la seule composition physique, les élèves passent d’une zone à l’autre en faisant ressentir les variations de ce qu’ils éprouvent, de la façon dont ils se déplacent, dont ils croisent les autres.
Les premiers passages sont muets.
On pourra ajouter des paroles au troisième passage.

À partir de ces improvisations, on pourra faire jouer les scènes qui se passent dans le village et dans les champs en éprouvant ces oppositions de lumière et de température.