éditions Théâtrales Jeunesse

Le Journal de Grosse Patate

de Dominique Richard

Carnet artistique et pédagogique

Comme on l’a vu, la structure même de la pièce invite à sa mise en voix. Le texte n’étant pas très long, on peut imaginer une mise en voix de la totalité de la pièce, réalisée par les élèves. Elle n’est pas forcément à mener en fin de travail sur la pièce : on peut la concevoir en articulation avec les axes vus précédemment.

Mise en voix en groupes

On peut alors facilement répartir les fragments grâce à la constitution de groupes, en s’appuyant sur la table des fragments et en tenant compte à la fois de l’effectif classe et en même temps des possibilités faisant sens :

  • 1 groupe, le même, pour le premier fragment et pour DISCOURS À LA LUNE.
  • Répartition des fragments JOURNAL entre plusieurs groupes : là est la marge de manœuvre par rapport à l’effectif classe.
  • 1 groupe, le même, pour les fragments RÊVE.
  • 1 groupe, le même, pour les fragments PENDULE : ayant moins de texte, les voix de ce groupe prendront aussi en charge la voix didascalique, ce qui représente une piste dramaturgique intéressante : n’est-ce pas le temps qui règle toute cette histoire, étalée sur un an ?

Mise en voix au pupitre

Le texte fonctionne en partie comme une partition → le travail de mise en voix se fera au pupitre, avec quelques accessoires si on le souhaite :

  • Des réveils pour le groupe PENDULE.
  • Un foulard de couleur pour le groupe RÊVE : quelle couleur choisir ? le bleu peut-être.
  • Le livre, pour les groupes JOURNAL
  • Une couleur commune pour les membres du groupe Fragment 1 et DISCOURS À LA LUNE. Laquelle ? le blanc peut-être.

Une mise en espace : la place de Grosse Patate

La mise en voix pourrait se faire mise en espace. On pourrait imaginer un dispositif selon lequel on ne verrait pas la Grosse Patate du journal qui serait présente en voix off, d’une façon ou d’une autre : enregistrement, paravent, voix hors scène… Cela pourrait aussi donner une démultiplication de la voix de GP, qui encercle l’auditoire, le public. Seuls seraient alors représentés les fragments autres que ceux du Journal.