éditions Théâtrales Jeunesse

Les fantômes sont-ils toujours dans de beaux draps ?

de Antonio Carmona

Carnet artistique et pédagogique

Pour la mise en jeu, on poursuivra les pistes proposées dans la partie « Mise en voix / Mise en espace » en commençant par la question de la représentation de la Mort par le biais d’Ophélie, de son accident et de sa vie après la mort. L’enseignant·e pourra tout d’abord partir de la didascalie signalant la disparition d’Ophélie page 9 : de la même manière que celle-ci aura pu être mise en scène pour la lecture, il s’agira ici d’aller plus loin avec le jeu et de réfléchir à la transformation du personnage. Comment le jeu théâtral suggère la mort ?

Un vecteur possible pourrait être un jeu sur l’aspect physique du personnage. L’enseignant·e peut dans un premier temps proposer aux élèves qui seraient intéressé·es par le rôle d’Ophélie de réfléchir à une proposition physique ou de costumes pour le personnage : comment faire apparaître « l’au-delà » ? Si on avait proposé l’idée d’un endroit différent de l’espace d’où le personnage parle dans la mise en lecture, pour le jeu, il faut peut-être inventer autre chose. En assemblant les élèves en petits groupes de 3 ou 4, l’enseignant·e pourra proposer de réfléchir à une mise en jeu d’une scène entre Cyann et Ophélie. L’idée étant que dans chaque groupe, il y a un·e Cyann, un·e Ophélie, et un·e ou deux metteur·euses en scène.

L’enseignant·e peut aussi proposer aux groupes de trouver un gimmick sonore ou visuel qui signale l’apparition du fantôme. Les élèves peuvent réfléchir à la maison à la façon dont les revenant·es sont représenté·es au théâtre, au cinéma ou dans les séries et s’amuser à essayer différentes propositions. Par exemple : les lumières qui s’éteignent, des modifications vocales, jouer sur un changement de température de la pièce, utiliser un instrument percussif pour signaler l’apparition du/de la revenant·e etc.