éditions Théâtrales Jeunesse

Une chenille dans le cœur

de Stéphane Jaubertie

Carnet artistique et pédagogique

  • Pour développer le jeu : Un objet dans la pièce symbolise le réceptacle du passé, la malle aux souvenirs du bûcheron ; elle pourrait contenir tous les souvenirs évoqués par la Présence ainsi que ceux évoqués par les personnages présents au plateau. On pourrait demander aux élèves de dessiner ou / et de créer tous ces éléments du passé : le passé d’un personnage à partir d’un élément de son costume, (par exemple, un élément / objet symbolique pour évoquer la mère, le loup, le grand père…) et à chaque sollicitation du passé par la Présence, sortir de la malle, l’élément / l’objet concerné. Quand le personnage se saisit d’un élément de costume ou d’un objet caractéristique de ce personnage, il devient le personnage sélectionné : jouer l’extrait.
  • Pour faire renaître le passé, utiliser le théâtre d’ombre : les élèves peuvent tracer les silhouettes (tête) de la mère de l’Enfant, la silhouette du père du bûcheron, du grand-père… et utiliser des accessoires caractéristiques de chacun (la hache par exemple). Les élèves vont au plateau et travaillent le jeu avec les silhouettes et les accessoires (Voir le travail de Colette Garrigan). Placer un drap en hauteur et utiliser des lampes de poche pour projeter les ombres, dispositif qui pourrait être installé à vue quand une didascalie le précise. Théâtre d’objets : prendre des objets présents au plateau et se mettre à raconter une histoire : la hache peut devenir le grand-père, etc. voir les règles de base de la manipulation.
  • Nous nous intéresserons dans le quatrième extrait à la narration : comment raconter une histoire au théâtre soit en tant que conteuse, la Présence, soit en tant que personnage, L’Enfant. Deux histoires sont racontées avec deux destinataires différents : le public / spectateur et le bûcheron. (Extrait page 45, L’Enfant raconte l’histoire de sa mère).