Depuis seize ans, elle est enterrée vive dans ce monde de l’enfermement. Cette nuit est sa dernière dans la cellule des « partantes ». Hargne, angoisse, hystérie, attendrissement, gamberge, et surtout la peur, avant le face-à-face avec la « liberté ».
« Une femme.
Le crâne rasé peut-être.
Nue peut-être.
Un revolver...»
Elle nous raconte Jaz, belle comme un lotus, sa vie dans une chambre de bonne, au sixième étage d'un immeuble où les vécés débordent. Une parole elliptique, musicale, crue, à la limite de l'imaginaire.
Ce texte est également disponible dans les éditions suivantes :
Anne-Laure et André. Une ferme, une maison de granit en Haute-Loire, des champs, des prés, et puis le souvenir de ce « dos », le dos d’André qui a bouleversé Anne-Laure un beau matin. Jusqu’à ce qu’il se mette à changer, grossir, maigrir, loucher. Plus le même homme ce Dédé…