Si possible, casser la configuration scolaire et mener les séances dans un espace vide permettant la lecture à voix haute, le passage aisé aux exercices de théâtre ; recourir au cercle pour la lecture contée ou chorale et les échanges (pour les plus jeunes, il sera aussi un espace rassurant).

Avant la lecture silencieuse de chaque partie, demander de souligner ou recopier les expressions ou phrases qui frappent, que l’on aime, etc.

Au retour de ces lectures, installer un rituel de « mise en théâtre » :

• en cercle debout, chacun adresse le mot ou la phrase retenus à celui qui lui fait face (à ne pas penser comme un contrôle de lecture mais comme un partage),

• classer ces phrases en deux catégories : les sombres et les lumineuses (cf. Étude de la couverture). Au fil du texte, les regrouper dans un tableau ou sous la forme d’un arbre protecteur de Ludo et P’tit Lu, au-dessus duquel planent de gros nuages noirs portant des mots ou expressions comme « peur », « séparation », « le bruit qui fait des marques », « mort d’Anna », « dilemme », etc. L’arbre grandira de branche en branche, porteuses de ce et ceux qui ont fait du bien et permis à Ludo et P’tit Lu de se réinventer (cf. Annexes).

Ainsi on aura saisi le projet de Catherine Verlaguet : « Je veux montrer que peu importe ce que l’on vit, l’essentiel réside dans ce que l’on en fait, car la lumière peut s’installer dans chaque faille, tout comme les belles fleurs poussent au sommet de roches arides. »