éditions Théâtrales Jeunesse

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de Sarah Carré

Carnet artistique et pédagogique

Libre ou en sécurité ?
C’est quand je suis libre que je me sens en sécurité !

Être une vache ou un poulet ?
Je ne suis pas végétarienne pour des prunes ! Vous avez déjà vu le sort qu’on réserve aux vaches et aux poulets ? Aucune envie de les rejoindre !

Être invisible ou très rapide ?
Très rapide sans aucun doute.
Regarder sans être vu… mouais… ça manque de franchise tout ça…
En revanche être très rapide, ça permet d’être très lent, de cesser de courir après le temps… Paradoxalement… Et ça, c’est mon rêve !

Vivre dans l’espace ou sous la mer ?
Si je vous dis que je suis adepte de la plongée sous-marine et que j’ai le vertige quand je passe sur un pont, je pense que vous avez la réponse.

Perdre la capacité de lire ou de parler ?
L’horreur dans les deux cas. Mais le pire me semble pourtant la perte de la parole. Je l’ai vécue avec mon grand-père. J’ai éprouvé avec lui cette chose horrible qui veut que lorsqu’on n’est plus en mesure de parler, on n’existe plus au regard des autres. Ça a été très difficile, ça a déclenché l’écriture de mon texte, Babïl.

Zombies ou extraterrestres ?
L’indifférence.

Un fast-food préféré ?
Aucun. Je déteste ça. Vous imaginez le calvaire pour mes enfants ???

Qu’est-ce qui ne t’ennuie jamais ?
Aller me coucher.
Partager du temps avec mes enfants, sauf, bien sûr, s’ils sont de trop mauvais poil.
Recevoir des compliments (sincères) sur mon travail.
Rire.
Voyager pour perdre mes repères.
Les belles rencontres, fulgurantes, inattendues.

Le dernier livre que tu as lu ?
Je suis en train de relire un texte de théâtre que j’avais lu il y a très longtemps, Ma mère qui chantait sur un phare de Gilles Granouillet. À l’époque je n’écrivais pas encore et j’avais beaucoup aimé. Aujourd’hui, écrire est devenu mon métier et je suis devenue plus sévère encore dans mes lectures ; eh bien, ce texte, je l’aime plus encore qu’autrefois.

Trois choses que tu emmènes sur une île déserte ?
Un bateau, un moteur, un GPS pour pouvoir quitter l’île dès que le cœur m’en dit.

Qu’est-ce qui te contrarie le plus dans la vie ?
L’inventivité de l’homme en matière de violences.

La chanson que tu peux écouter en boucle ?
Le trio n°2, op 100 de Franz Schubert. Ecoutez à votre tour (en boucle). Vous me direz si ça vous donne aussi la chair de poule.

Ton livre d’enfance ?
Le club des cinq ! Je les ai tous lus je crois ! J’aurais tellement voulu rejoindre ces gamins et partager leurs aventures.

Ton expression préférée ?
En ce moment j’aime bien dire « se mettre la rate au court bouillon » pour dire « se faire de la bile », « se faire du souci ». Je ne sais pas bien pourquoi. L’image sans doute… Ça dédramatise un état psychologique désagréable qu’il n’appartient pourtant qu’à nous de modifier.
Et je déteste « au jour d’aujourd’hui ».

Comment mettre des paillettes dans sa vie ?
En se jetant dans l’inconnu, trembler de ne pas y arriver et sortir fier de ce qu’on a réalisé. Ça donne confiance, ça donne envie de recommencer et c’est là que ça brille ! Moi j’adore les moments où je prends conscience que je suis un peu plus solide que la veille. Ça me donne des ailes !


À mon tour de poser les questions et au vôtre d’y répondre.

Endives ou poireaux ?
Ton père ou ta mère ?
Maths ou français ?
Copain ou copine ?
Ce que tu n’aimes pas dire.
Ce que tu n’aimes pas qu’on te dise.
Si tu te faisais tatouer…
Ville ou nature ?
Netflix ou Netflix ?

Merci !