Guillaume Cayet est né en 1990 à Angomont, un petit village lorrain perdu au carrefour de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges.
Après des études universitaires et théâtrales à Metz et à Nancy, il intègre le département écrivain·es dramaturges de l’Ensatt à Lyon. En 2014, paraît aux éditions Théâtrales son premier diptyque,
Les Immobiles / Proposition de rachat. Il poursuit sa recherche sur les territoires ruraux avec son triptyque « Retourner l’effondrement » dont les deux premiers volets,
Une commune et
Dernières pailles, ont paru en 2016, et dont le troisième,
La terre se dépose au fond, reste inédit. Cette recherche le mène également en 2016 à la coréalisation du film documentaire
États généraux en Lorraine, avec Jules Audry, Aurélia Lüscher et Janice Szczypawka.
En 2016-2017, une résidence hors les murs de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon - Centre national des écritures du spectacle à Pont-Saint-Esprit lui permet de se lancer dans l’écriture de son premier roman,
Nos étranges (roman polyphonique rural, encore à paraître).
En résidence en 2017-2018 à la Méridienne - Scène conventionnée pour les écritures scéniques croisées à Lunéville, il écrit deux pièces in situ au sein d’une classe de quatrième,
Les Deux (publié aux éditions Théâtrales en 2020) et
Les Élémentaires.
Codirecteur depuis 2015 de la compagnie Le Désordre des choses avec Aurélia Lüscher, il développe un cycle autour des violences policières, l’amenant à l’écriture de
Neuf mouvements pour une cavale (publié aux éditions Théâtrales en 2020),
Grès (tentative de sédimentation),
La Comparution.
En tant que dramaturge et auteur, il collabore avec Julia Vidit qu’il a rencontrée au Théâtre du Peuple de Bussang en 2012 ; il adapte notamment
La Bouche pleine de terre de Branimir Šćepanović,
Le Menteur de Pierre Corneille, écrit
Nous serons à l’heure, Le Festin, La Grande Illusion, Le Menteur 2.0, Skolstrejk… Il collabore également avec Guillaume Béguin, le Collectif Marthe et Alix Montheil.
Entretien avec l'auteur à lire sur le site de Profession spectacle,
ici -
« Écrire est le dernier bastion qui me rattache au militantisme. »